ÉCRIRE À UN PARLEMENTAIRE

 

Pour agir concrètement, il est très important que chaque citoyen contacte ses représentants parlementaires individuellement, députés ou sénateurs, pour leur apporter l’éclairage suffisant sur un sujet mal maîtrisé par la plupart d'entre eux.

→ Pour contacter votre député ou députée, obtenir son nom, son adresse e-mail ou son adresse postale, consultez le site de l’Assemblée nationale : www.assemblee-nationale.fr

→ Pour contacter vos sénateurs et sénatrices, consultez le site du Sénat : www.senat.fr

Rien ne vaudra une expression spontanée de votre part, mais, pour celles et ceux qui manquent de temps ou d’inspiration, voici un modèle de mail que vous pouvez personnaliser

 

→ Modèle de mail à copier/coller et compléter :

 


Monsieur le Sénateur,
Madame la Sénatrice

Monsieur le Député, 
Madame la Députée,

La proposition de loi actuelle sur l”aide à mourir” exclut explicitement les professionnels de la pharmacie du recours à une clause de conscience dans le processus prévu pour la mise à disposition et la délivrance de la substance létale, alors qu’elle est effectivement prévue pour tous les autres professionnels de santé qui seraient sollicités dans le processus d’euthanasie ou de suicide assisté.

Je suis pharmacien/pharmacienne/préparateur/préparatrice en pharmacie, diplômée depuis le [date d’obtention du diplôme]

J’exerce en pharmacie d’officine/hôpital/clinique… dans le [département] en tant que pharmacien titulaire/pharmacien adjoint/ préparateur.

Mes missions sont actuellement [préciser éventuellement les missions qui vous semblent particulièrement importantes à rappeler dans le cadre de notre demande : accueil, écoute, orientation, soin, sécurité, accompagnement, éducation thérapeutique, prévention, missions cliniques variées, exercice multidisciplinaire (soins palliatifs, maintien à domicile), etc].

Je suis personnellement questionné/touché/bouleversé/scandalisé/etc par l’exclusion de notre profession d’un droit fondamental qu’une démocratie se doit de respecter pour assurer la liberté de conscience de tous les citoyens, qui plus est dans le cadre d’une redéfinition de l’acte de soins aussi radicale et controversée que la dépénalisation de l’acte létal.

[Ajouter éventuellement un élément personnel qui explique comment l’absence de clause de conscience pour votre profession serait vécue pour vous et les conséquences éventuelles sur votre engagement professionnel].

Je soutiens l'association Pharmaciens en Conscience, association indépendante, apolitique et areligieuse, dans sa demande expresse de rétablir la justice concernant ma profession et celle de tous les professionnels de la pharmacie dans le cadre de ce projet de loi.

Je vous adresse en pièce jointe le manifeste et la tribune de cette association, que vous pouvez consulter également sur son site internet.

J’espère que notre demande de rétablir ce droit minimal pour notre profession sera entendue et qu'elle se concrétisera dans le cadre d’un aménagement de la loi par le vote solennel auquel vous serez amené à participer dans le cadre de vos missions au service de la République.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le député, Madame la député, Monsieur le sénateur, Madame la sénatrice, l'expression de ma haute considération.

[Votre signature]


 

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